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Le magazine de référence du marché de l’art

Ce mois-ci, nous nous retrouvons pour faire le point sur les symboles et l’héritage culturel lié au monde de la justice. 

Plongeons ensemble et découvrons cet univers singulier qui porte haut et fort ses valeurs.

I - Aux origines, quelle figuration pour la justice ?

  1. Egypte Antique

On retrouve déjà les attributs de la justice actuelle en Egypte ! C’est dans le Livre des Morts qu’apparaît la balance avec la pesée du cœur. 

“Le cœur du défunt est alors placé sur un des plateaux de la balance tandis que sur l’autre on dépose la plume de la Vérité : c’est le symbole de Maat. Maat est la déesse de la justice, de la vérité et de la loi.”

Le cœur est considéré comme étant le siège des pensées, de la conscience et de la volonté. Ce jugement a été comparé à une “pesée des âmes” c’est-à-dire une psychostasie. Selon les réponses que la mort apportait à ses juges, il était envoyé vers l’amenti : l’équivalent d’un paradis. Ou englouti par la “dévorante” : un monstre à crinière de lion, avec une tête de crocodile et un arrière train d’hippopotame.

  1. Ère gréco-latine :
Thémis, symbole de la justice. (Parlement de Bourgogne, cour d'appel de Dijon © Dicom - J. Jaunet.)
Thémis, symbole de la justice. (Parlement de Bourgogne, cour d'appel de Dijon © Dicom - J. Jaunet.)

Zeus avait également une balance pour peser le destin de ceux qui combattent. 

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Mais, dès que le soleil est au milieu du ciel, Zeus, le père des Dieux, fait pendre les plateaux de sa balance d’or. De l’horrible trépas il y met deux Génies, celui des Achéens à tunique de bronze et celui des Troyens aux chevaux bien domptés. Il prend par le milieu de sa balance, la lève, et c’est le jour fatal des Achéens qui penche. Lors, du haut de l’Ida, Zeus, à grands fracas tonne et lance un trait de feu vers l’armée achéenne. 

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On ne peut pas non plus faire l’impasse sur le signe astrologique de la Balance, qui promeut les mêmes valeurs d’équilibre :  il est le 7eme signe. La balance représente l’équinoxe d’automne. 

Et il faut regarder le ciel pour le comprendre, elle se situe au niveau de l’équinoxe d’automne et donc de l’égalité du jour et de la nuit. En entrant dans ce signe, le soleil est au point médian de l’année astronomique. Son passage de l’hémisphère nord à l’hémisphère sud marque l’équilibre. 

Et la planète qui est associée  à la balance est Jupiter, dont l’attribut, comme nous venons de le voir, est justement la balance! 

Ce signe du zodiaque symbolise envers et contre tout, l’équilibre.

Evidemment, il y a une bonne raison à cela.

Une histoire de famille : Zeus n’est pas le seul personnage mythologique lié à la justice.

  • Thémis : fille de Gaia et d’Ouranos, elle est l’incarnation de l’ordre divin, de la loi et de la coutume. Elle personnifiait la justesse divine et la loi. Elle est sauvée du combat qui opposait les Titans et Zeus. C’est la première épouse de ce dernier, et c’est pour cela qu’elle reste à ses côtés lors des prises de décision importantes. 

  • Astrée : Il nous faut parler d’Astrée (ou Astraea), qui est une figure fascinante de la mythologie grecque, souvent associée à la justice, la pureté et l’ordre cosmique. Le nom « Astraea » provient du grec ancien Ἀστραῖα, qui signifie « étoile » ou « celle qui brille dans les étoiles ». Elle est souvent associée à la lumière et à la clarté, ce qui renforce son lien avec la justice et l’équité. Elle est la fille de Zeus et de Thémis. Comme sa mère, elle est liée à la Justice. Elle vit parmi les humains. 

  • Les trois heures : les Heures sont au nombre de trois : Eunomie, Dicé (Diké), Irène (Eirênê), autrement dit « Bon Ordre », « Droit » et « Paix », trois notions pour signifier à l’homme que là est son bonheur !

  • Eunomie : elle personnifie la loi, la législation, l’ordre, la justice et l’équité. Elle est associée à la stabilité interne d’un État.

  • Dicé : c’est celle qui nous intéresse le plus car elle personnifie la justice. 

  • Eiréné : elle personnifie la paix, qui peut se produire quand justice est bien rendue. 

  • Tyché : c’est ici la divinité de la Fortune, qui pouvait être liée à la sphère de la justice dans une certaine mesure, selon les croyances associées.

  • Némesis : nous pourrions avoir affaire à elle dans le cadre de la justice car elle est la personnification du châtiment, de la désapprobation.
Saint Michel terrassant le démon de Raphaël, 1518, huile sur bois, conservé au musée du Louvre.

Christianisme :

Chez les Chrétiens, s’il en est un qui pèse les âmes c’est bien Saint Michel, le pourfendeur de dragon.  Sa balance métaphorique semble avoir trois plateaux : 

  1. Les bons iront au paradis

  2. Ceux qui sont en état de purification temporaire mais qui n’ont pas atteint l’état de béatitude nécessaire pour le Paradis iront au Purgatoire.

  3. Les méchants iront en Enfer


Le centre de la “balance”  étant l’archange lui-même.

Et, vous pouvez voir qu’il porte également une épée. Principe tranchant qui mettra à mal les forces non équilibrées, c’est-à-dire les forces chtoniennes. Un attribut sur lequel nous reviendrons.

Mais, aussi,  dans le christianisme, la véritable balance est indiquée par la mort du Christ lui-même. Il se trouve au centre, crucifié entre le bon et le mauvais larron. 

Voilà en ce qui concerne l’étude diachronique de la balance et des notions liées à la justice. Dorénavant, allons à la découverte des figures importantes liées à la justice.

II - LES DIVINITÉS

Un petit tour d’horizon des divinités associées de près ou de loin à la justice : 

  1. Thémis (Grèce antique) :Thémis est une déesse grecque associée à la justice divine, aux lois naturelles et à l’ordre cosmique. Elle est souvent représentée tenant une balance et parfois une épée : en tant que personnification de la loi divine et de l’ordre, Thémis régissait les lois qui gouvernaient les relations humaines et divines. Elle conseillait les dieux, y compris Zeus, et avait un rôle important dans l’organisation des assemblées et des conseils divins. La balance, qui représente l’équité et l’impartialité, est l’un de ses principaux attributs. Elle symbolise la capacité de peser les arguments et de rendre des jugements justes.

  2. Justitia (Rome antique) : Justitia est l’équivalent romain de Thémis, mais avec des caractéristiques distinctes qui mettent l’accent sur la justice humaine et juridique. Elle représente la justice équitable, la loi et l’ordre dans la société. Justitia est souvent représentée avec une balance, une épée, et parfois un bandeau sur les yeux. Le bandeau sur ses yeux symbolise l’impartialité de la justice, tandis que l’épée représente l’autorité et la force nécessaires pour appliquer les décisions juridiques.

  3. Maât (Égypte antique) : Maât est la déesse égyptienne de la vérité, de la justice, de l’ordre et de l’harmonie cosmique. Elle est représentée avec une plume d’autruche sur la tête. Maât incarne l’ordre universel et les lois qui gouvernent le monde. Dans le jugement des âmes des défunts, le cœur du défunt était pesé contre la plume de Maât pour déterminer son accès à l’au-delà. La plume de Maât représente la légèreté de l’âme en accord avec la vérité et la justice. Elle est aussi le symbole de l’équilibre cosmique et des lois naturelles.

  4. Diké (Grèce antique): Diké est une autre divinité grecque associée à la justice, plus spécifiquement à la justice humaine.  Fille de Zeus et de Thémis, elle veille à la justice terrestre et à la moralité des hommes. Elle est souvent représentée comme une jeune femme tenant une balance ou une épée.

  5. Forseti (Mythologie nordique) : Forseti est le dieu nordique de la justice, de la médiation et de la réconciliation. Il est le fils de Baldr, le dieu de la lumière, et de Nanna. Forseti est connu pour arbitrer les différends entre les dieux et les hommes. Il siège dans la salle de justice, Glitnir, où il résout les conflits de manière pacifique. « Tous ceux qui viennent lui soumettre leurs litiges s’en retournent réconciliés. C’est le meilleur tribunal qui soit parmi les dieux et les hommes. » La salle Glitnir, dont le toit est en argent et les piliers en or rouge, symbolise l’éclat de la justice et l’impartialité.

III- Les attributs

Maintenant que nous avons fait un tour d’horizon des personnages importants, vous pourrez maintenant les reconnaître et comprendre de quelle façon ils sont parfois invoqués.  Il est temps à présent de nous concentrer sur les symboles de la justice, les attributs des personnifications de cette dernière.  

La Balance : 

La balance est constituée de deux plateaux équilibrés suspendus à un support central. Elle symbolise l’équité, l’impartialité et l’équilibre entre les parties en conflit. La balance représente la capacité de peser les preuves et les arguments de manière juste et objective. Associée à la déesse grecque Thémis et à la déesse romaine Justitia, la balance est un symbole ancien de la justice dans de nombreuses cultures.

Le mot balance est dérivé du latin bilanx, composé de bis ( deux fois ) et de lanx ( plateau ). 

En latin également, le mot libra est une livre romaine, un balance et un niveau. 

Une balance permet d’évaluer et d’équilibrer les poids. 

Son symbolisme est dérivé de sa forme primitive composée d’un fléau à chaque extrémité duquel sont suspendus un plateau ou un crochet. 

Constituée de quatre parties principales : un axe, un fléau et deux plateaux, la balance symbolise donc un triple jeu permettant d’obtenir un équilibre parfait. Ce n’est pas l’instrument qui est pris dans la symbolique mais son principe qui réside dans l’équilibre des forces. 

C’est le symbole le plus ancien qui permet de juger comme nous l’avons vu, qui remonte ( au moins !) à l’Égypte antique.
 

L’Épée ( ou le glaive ) : 

Une épée droite, souvent positionnée verticalement à côté ou en arrière de la balance. L’épée symbolise le pouvoir, l’autorité et la force nécessaires pour appliquer la loi et punir les injustices. Elle représente également la protection de la société et la défense des droits des individus. L’épée est un symbole militaire et judiciaire, rappelant la capacité de la justice à imposer des sanctions et à maintenir l’ordre. Originellement, dans la tradition grecque et mythologique, l’épée est celle de Némésis, la vengeance. Elle symbolise alors aussi l’aspect répressif de la justice, l’application des peines. Chez les Romains, avec Justitia, c’est le glaive qui remplace l’épée. Il dénote davantage la puissance et rappelle que la justice n’est rien sans la force derrière pour la faire appliquer. 

Quelques épées qui évoquent ces notions dans notre imaginaire collectif : 

  1. Durandal :  : Légende française (Cycle de la Chanson de Roland) Durandal est l’épée du paladin Roland, qui représente la bravoure, la loyauté et la justice. Elle est souvent associée à la défense de la foi et de la patrie, symbolisant l’idée que la justice est à la fois une vertu spirituelle et un devoir civique.
  2. Glamdring (œuvre de J.R.R. Tolkien  ) :  Glamdring, l’épée de Gandalf, symbolise la sagesse, la justice et la défense contre les forces du mal. Bien qu’elle ne soit pas directement liée à la royauté, son utilisation par un personnage qui incarne des valeurs morales élevées en fait un symbole de justice dans l’univers de Tolkien.
  3. Tizona : Légende espagnole (Épopée de Rodrigo Díaz de Vivar, connu sous le nom de Cid Tizona) c’ est l’épée du Cid, un héros espagnol. Elle est souvent associée à la justice, à l’honneur et à la bravoure. Dans les récits, elle est utilisée pour défendre les opprimés et pour restaurer l’ordre, symbolisant la justice au service du peuple.
  4. Svarsung : : Mythologie scandinave (récits d’Heimskringla) : Svarsung est l’épée du roi scandinave Hrolf Ganger. Elle représente la légitimité, le pouvoir et la justice. Comme d’autres épées légendaires, elle est souvent liée à des thèmes de conquête et de défense des opprimés.
Le Bandeau :

Un bandeau couvrant les yeux de la figure allégorique de la justice. Le bandeau symbolise l’impartialité et l’objectivité. En étant aveugle, la justice est censée ne pas être influencée par l’apparence, le statut social, la richesse ou d’autres facteurs externes des parties impliquées.

Ce symbole est également attribué à la déesse Thémis et à Justitia, renforçant l’idée que la justice doit être rendue sans préjugés. Les yeux bandés étaient initialement attribués à Tyché, la déesse du Destin, que nous avons déjà évoqué dans cet article. Puis se retrouvent chez son équivalent romain Fortuna. C’est, dans un second temps, que le bandeau est représenté avec Justitia, car on trouve des pièces de monnaies qui représentent la déesse les yeux découverts.

Aussi, dès le XIVe siècle, dans l’art médiéval, des représentations de la justice commencent à montrer des femmes aux yeux bandés tenant une balance.

Le livre de loi : 

Un livre ouvert ou fermé, souvent placé à côté de la balance ou de la figure allégorique. Le livre représente la loi, les codes juridiques et les principes sur lesquels se fonde la justice. Il symbolise également la connaissance et l’étude des lois nécessaires pour rendre une décision éclairée.

Présent dans de nombreuses traditions judiciaires, le livre de loi rappelle l’importance de la législation et de la jurisprudence dans le maintien de l’ordre social.

Voici quelques-uns des livres de loi les plus importants de notre héritage culturel collectif, afin d’avoir en tête une référence davantage tangible  : 

  • Les Tables de La Loi : Selon la tradition judéo-chrétienne, les Tables de la Loi sont les dix commandements que Dieu aurait donnés à Moïse sur le mont Sinaï. Ces commandements sont considérés comme des principes moraux fondamentaux qui ont influencé la loi et l’éthique dans de nombreuses cultures occidentales. Ils établissent des règles essentielles sur le comportement humain et les relations interpersonnelles.
  • Le Code de Hammurabi :  Datant d’environ 1754 avant J.-C., ce code est l’une des premières codifications de lois écrites. Il a été établi par le roi babylonien Hammurabi. Le code comprend 282 lois qui régissent divers aspects de la vie, des relations familiales aux transactions commerciales. Il est célèbre pour son principe de justice rétributive, souvent résumée par l’expression « œil pour œil, dent pour dent ».
  • Le Corpus Juris Civilis : Rédigé au VIe siècle sous l’empereur byzantin Justinien, le Corpus Juris Civilis est un recueil de lois et de commentaires juridiques qui a constitué la base du droit civil européen. Ce recueil a eu une influence durable sur le droit romain et continue d’être étudié dans les facultés de droit à travers le monde.
  • La Magna Carta : Signée en 1215, la Magna Carta est un document fondamental de l’histoire juridique anglaise qui a limité le pouvoir du roi et affirmé certains droits des citoyens Important: Elle a établi le principe selon lequel tout le monde, y compris le souverain, est soumis à la loi. Elle est souvent considérée comme un précurseur des droits de l’homme et de la démocratie moderne.
La colonne ou l’architecture classique : 

On trouve aussi, dans certaines traditions, l’attribut de la colonne. En effet, il est rare qu’elle n’apparaissent pas dans l’architecture des bâtiments judiciaires.

Les colonnes symbolisent la stabilité, la durabilité et l’ordre. Elles évoquent également la grandeur et la solennité des institutions judiciaires. Inspirées de l’architecture grecque et romaine, ces structures architecturales rappellent les racines historiques et culturelles du système judiciaire moderne dont voici quelques exemples :

  1. Le Temple de Thémis ( Athènes, Grèce ) : Ce temple était dédié à Thémis, la déesse de la justice. Bien que peu de ruines subsistent, il symbolisait l’importance de la justice et des lois dans la société athénienne.
  2. Le Tribunal de l’Héliée  ( Athènes, Grèce ) : Ce bâtiment était le lieu où se tenaient les procès à Athènes. Il était composé de plusieurs salles où les jurés se réunissaient pour rendre des verdicts.

  3. Le Tribunal de Carthage ( Tunisie ) : Ce site archéologique contient des vestiges de bâtiments liés à l’administration de la justice dans la société carthaginoise. Bien que moins connu, il témoigne de la tradition judiciaire de l’Antiquité.

  4. Le Temple de la Justice de Louxor ( Egypte ) : Le temple d’Amon à Karnak et d’autres temples égyptiens avaient des sections dédiées à la justice et à la vérité, souvent en lien avec le culte de Maât, déesse de la vérité et de la justice.

  5. La Curie de Rome ( Italie ) : Bien que principalement un bâtiment politique, la Curie était le lieu où se tenaient des assemblées publiques et des délibérations, souvent liées à la législation et à la justice. 

Ces bâtiments illustrent l’importance de la justice dans la société antique, tant sur le plan juridique que spirituel. Ils témoignent de la manière dont les civilisations anciennes ont structuré leurs systèmes judiciaires et ont cherché à établir des principes de justice et d’équité à travers leur architecture.

 

Le Gavel : 

Le gavel est le marteau utilisé par les juges pour marquer des décisions ou prendre la parole dans les tribunaux. Le gavel symbolise l’autorité judiciaire, la prise de décision et la finalité des jugements. Il représente également l’ordre et le contrôle dans le processus judiciaire. Principalement utilisé dans les systèmes judiciaires anglo-saxons, le gavel est moins courant dans les symboles traditionnels de la justice en France, mais il reste un symbole reconnu dans le contexte international.

On en trouve un exemple célèbre dans la mythologie nordique, qui symboliquement occupe cette même fonction : Mjöllnir.

Le marteau de Thor, Mjöllnir, est l’un des symboles les plus célèbres de la mythologie scandinave. Bien qu’il soit principalement un outil de guerre et de protection contre les forces du chaos (comme les géants), il est aussi utilisé dans des rites sacrés pour bénir et sceller des serments. Cette fonction rappelle le pouvoir d’arbitrage et de décision que possède un juge.

On peut également penser au maillet maçonnique. Dans la franc-maçonnerie, le maillet est un symbole important de justice et d’autorité. Il est utilisé lors des cérémonies pour signifier l’ouverture et la clôture des travaux, un peu comme le marteau de juge marque le début ou la fin d’une session judiciaire.

Mais encore ?

Vous vous souvenez de Cesare Ripa ? L’auteur de la célèbre Iconologie. Selon lui, on peut rapprocher d’autres symboles de la notion de justice, qui ont étés utilisés par quelques peintres, à savoir : 

  1. La couronne : elle signifie que la justice est la reine des vertus ! 
  2. Le chien : car elle doit se porter fidèlement à servir la vertu. 
  3. Le serpent : car elle doit éviter le vice comme un venin mortel.

Vous voici maintenant incollables sur l’imaginaire et les symboles qui touchent à la justice !