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Le magazine de référence du marché de l’art

Une automobile de légende

Le coupé Jaguar Type E est à la base une automobile de compétition construite par le constructeur automobile britannique Jaguar dans les années 1960 et 1970.  

La Type E a le même père esthétique que les Type C et D. Il s’agit de Malcolm Sayer, ingénieur en aéronautique durant la Seconde Guerre mondiale.

Si Malcolm Seyer a oeuvré dès l’origine du projet sur la version roadster, c’est à Bob Blake, ingénieur du département compétition, que revient la paternité du coupé Type E. C’est en effet à l’initiative de ce dernier que l’on doit cette version, sur laquelle il a travaillé sans instructions.

Malcolm Sayer à mis définitivement en forme les idées de Bob Blake, notamment la fameuse porte arrière à ouverture latérale.

Les évolutions et les modifications auront été nombreuses pour améliorer les performances, la sécurité, le confort, ou encore pour  les questions de réglementation, particulièrement aux États-Unis, son principal marché. L’abandon du moteur six-cylindres en ligne en 1971 au profit d’un inédit moteur V12 Jaguar constitue l’une des modifications majeures.

En 1975, la Type E laisse la place à la XJS, moins sportive et moins chère à construire

72 584 exemplaires de Type E ont été produits.

Il s’agit de l’un des plus grands succès commerciaux de Jaguar. Son allure et ses performances, qui la distinguaient déjà  des autres voitures du même segment, en ont fait un  mythe automobile symbolisant les Swinging Sixties.  Frank Sinatra, Brigitte Bardot et Steve McQueen en ont possédé une.

En tant qu’amatrice de voitures anciennes, je dirai que la Type E est une des voitures GT (Grand Tourisme) les plus séduisantes de l’après-guerre :

  • Mercedes 300 SL Papillon (1955)
  • Jaguar type E (1961)
  • Lamborghini Murat (1967)

Cette voiture cote entre 100 000 et 200 000 euros suivant le modèle